sâmbătă, 24 aprilie 2010

Saint Georges/Sîngiorz



L’an dernier le 23 avril j’écrivais ceci:

À Arieşeni, à la Saint Georges, on arrose les jeunes filles. L’endroit de rencontre où cette tradition peut se dérouler le mieux c’est l’école. J’ajouterais maintenant, que cet arrosage est à l’origine, un rit du printemps qui vise la fertilité de la terre, les jeunes d’aujourd’hui n’ont aucune idée de cette interprétation, ni les enseignants d’ailleurs, peut-être celui de roumain. Mais il serait intéressant d’apprendre comment font les parents pour transmettre cette tradition, alors qu’à l’école on essaie depuis toujours de les empêcher. Chaque année, ce jour, les garçons, les plus grands que les plus petits, arrivent à l’école avec l’intention précise de tremper les filles. Ils les attrapent et vont à la rivière, ou aux cuvettes du hall de l’école. Les uns arrivent le matin, armés de flacons avec le bouchon percé comme un arroisoir. Pendant les récrés il y a une vraie chasse aux filles: les unes s’amusent enchantées qu’elles ont, d’une façon, un...rôle dans cette histoire, les autres se défendent, crient, vont dans la salle des profs en cherchant la justice. Des pleurs, de l’eau partout. Les profs ont peur des accidents. Aujourd’hui, par exemple il faisait 5 ou 6 degrés au dessus du zéro (- 2 ou –3 pendant la nuit)ce n’était pas commode de passer la journée en vêtements trempés, on pourrait prendre froid. C’est une journée très, très animée...
 Este traducerea textului de anul trecut cu unele adaosuri.

3 comentarii:

  1. Ce spuneam? Transmiterea tradiţiei face parte din patrimoniul nostru spiritual. Familiile din Arieşeni ştiu cum să o facă.A1

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  2. Voilà quelle étonnante tradition!

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