On a souvent des raisons de panique, dans notre cher pays, de se ruer, de s’entasser les uns contre les autres comme les plus primitives personnes de la planète: soit qu’il s’agit du Japon et sa tragedie, nous on ne pense pas à ça, on court dans les pharmacies acheter du iode pour se proteger contre les irradiations de l’autre côté de la terre, soit la couche d’ozone est mince ou déchirée au-dessus de notre pays ces jours de 30 et 31 mars, alors tout le monde souffre d’une malaise inimaginable, soit on augmente le prix du courant électrique depuis le 1-er avril, alors on devient dépressif, soit il y a des promotions à tel ou tel supermarché, on se lève du bon matin pour se mettre à la queue et acheter des marchandises dont on n’en a pas besoin, soit à une église on expose les reliques d’un saint, nouveau raison de s’entasser les uns contre les autres à s’écraser pour les toucher le premier et...devenir immortel. Toutes ces histoires transformées en infos et transmises dans les massmédia avec volupté, surtout dans les télévisions, nous prennent petit à petit la dignité en nous transformant dans une société manipulée, une société avec un vrai culte pour les queues, une société où l’individu ne pense plus de sa propre tête, une société avec un fort instinct de troupeau.
Il y a quelque temps, la mairie a eu l’occasion de distribuer des aliments de première nécessité à des personnes très pauvres de la commune, entre ces personne une dame, retraitée, à laquelle le maire explique qu’elle ne fait pas partie de la catégorie visée par les autorités, mais elle insiste, elle a le droit, elle est citoyen de la commune. Enfin, elle se rend compte que c’est en vain. Alors, en passant vers la porte elle vole un sac de farine (1 kg, peut-être).
C’est quelqu’un d’une famille aisée, une pension importante en comparaison avec d’autres, c'est la propriétaire d’une pension touristique en plus...
Honteux!!!
În urmă cu ceva timp, primăria a avut ocazia să distribuie nişte alimente, făină, zahăr unor persoane foarte sărace, printre ele sta la coada şi o doamnă, pensionară, căreia primarul i-a spus că ea nu intra în vederea autorităţilor pentru această acţiune. Femeia insistă: şi ea este cetăţeană a comunei, are dreptul etc. Văzînd că nu are ascultare, la plecare, pe furiş, ca o hoţomană, fură o pungă cu făină. Este pensionară şi nu cu o pensie oarecare, are o familie înstărită, este proprietară a unei pensiuni turistice...