luni, 25 octombrie 2010

Projets pour demain

Le 22 octobre 2010

Vendredi. Demain, nous irons à Alba Iulia: Liviu a un stage à suivre, moi, je vais prendre un appareil de massage de ma soeur. Elle l’a acheté récemment, mais pour le moment ne l’utilise plus, elle n’a pas le temps de penser à elle même maintenant. Alors, je vais lui donner l’argent pour s’en acheter un autre, moi je devrais attendre deux semaines. Je ne lui ai encore pas fait cette proposition, mais j’imagine que ça va...

Vineri. Mîine, mergem la Alba Iulia: Liviu are un curs de perfecţionare, eu vreau să merg pînă la sor-mea, să iau aparatul ei de masaj. L-a cumpărat de curînd, este mulţumită de el, dar pentru moment nu-l mai utilizează, n-are timp să se ocupe de ea însăşi. Am să-i dau banii ca să-şi comande altul, încă nu i-am spus dar sigur va fi de acord. Pot să-l comand chiar eu, dar trebuie să aştept două săptămîni.


vineri, 22 octombrie 2010

Je vais mieux


Toujours jeudi. Oui, je vais mieux, mais ces problèmes guérissent lentement. La doctoresse m’a recommandé de continuer avec de la phisiothérapie, à Cluj, à Turda, à Băile Felix ou à Geoagiu Băi. J’y penserai. Pour le moment je fais des exercices de gym, pour réactiver mes muscles, je peux dire que ça va.

Tot joi. Da, sînt mai bine, dar problemele de felul ăsta se vindecă în timp mai îndelungat. Doctoriţa mi-a recomandat fisioterapie la Cluj, sau la Turda, ori la Băile Felix sau Geoagiu Băi. Mă gîndesc să fac gimnastică eu singura pentru a-mi recupera măcar o parte din mobilitatea braţului. Deja pot să-mi ridic mîna pentru a mă pieptăna.

Aventures-suite


Le 21 octobre 2010

Jeudi.Je dois continuer l'histoire de mes aventures... 
Après la consultation et l’application du traitement, encore une fiole de “diprophos”,
je sors du cabinet, où reignait une atmosphère agréable, protectrice et confiante, dans la rue infernale, par le bruit, le froid, la pluie et surtout le trafique. Il me restait une heure et demie, assez pour faire quelques visites dans mes magasins préférés, mais je ne pouvait pas risquer  d’essayer de monter dans l’autobus à l’arrêt près du théâtre où il y avait un tel embouteillage que l’autobus ne pouvait pas s’arrêter, alors je devais faire autrement: j’ai décidé d’aller à Turda avec le premier autobus qui s’arrêterait, et de prendre mon autobus de là-bas, mais pas de chance: l’autobus était complet et il restaient encore  une disaine de personnes pour l’autostop. Une demi heure est passée. Qu’est-ce que je devais faire autre que de prendre un taxi et essayer d’arriver à l’autogare. Je cours dans la plus proche station de taxi, mais il n’y avait rien, toutes les voitures étaient parties , elles se trouvaient dans la mer immobile de la rue. Bloquage totale. Je traverse la rue par où je peux, je ne risquais pas d’être accidentée parce que toutes les voitures restaient immobiles, sans aucune possibilité de bouger. Quoi faire? Je resterai dans la ville ce soir??? C’est bien que j’ai averti ma nièce, Iuliana et elle avait de la place pour moi, mais elle travaillait jusqu’à 21 heures. Je devais passer par le cabinet stomatologique où elle travaillait et prendre sa clé... En pensant à cet arrangement, je vois un taxi qui s’arrête et une personne qui descend. Ma chance, peut-être! Je cours, le chauffeur m’attend et nous commençons à nous traîner vers l’autre bout de la ville, je n’avais plus l’espérance de prendre le dernier autobus avec lequel je pouvais arriver chez moi ce soir. Le chauffeur me demande s’il pouvait manger une pomme, bien sûr que j’étais d’accord. Je me rends compte que je n’ai rien mangé aujourd’hui et, peut-être ça se voiait, parce que le jeune homme est descendu et est revenu avec trois pommes rouges du coffre:” Prenez vous aussi, elles sont de la campagne, du verger de mon père, il n’y utilise pas des engrais chimiques or pesticides”. Comment refuser, j’en prends une avec reconnaissance. Nous arrivons dans la rue Horea et tout d’un coup le chemin est libre. “ Je n’ai pas vu un tel embouteillage depuis au moins deux ans”, dit le chauffeur. Mon fils m’appelle pour voir si je me débrouille, ma nièce m’appelle pour insister que reste chez elle, nous arrivons dans l’autogare Beta, l’autobus est encore là, je rentre pour liberer le taxi et je lui remercie. Dans l’autobus, je commence à me chauffer, mais seulement après quelques kilomètres quand l’air chaud se ressent, mes vêtements sont si mouillés, les pantalons surtout!!! Avant le départ, avec la permission du chauffeur, j’ai eu le temps d’acheter un sandwich chaud. Tout devait bien se passer, mais à peine en me voyant descendue dans le village, je me sens vraiment en sécurité, plus encore, Arieşeni me paraît le Paradis.

Joi. Trebuie să scriu acum continuarea aventurilor mele...
După consultaţie şi după aplicarea tratamentului, încă o infiltraţie cu diprofos, ies din cabinet unde domnea o atmosferă agreabilă, protectoare şi de încredere, pe bulevardul infernal prin zgomot, frig, ploaie şi, mai ales trafic. Mai aveam o oră şi jumătate pînă la plecare, suficient pentru a vizita magazinele mele preferate, dar nu puteam nici să mă gîndesc la o astfel de plăcere, era riscant să aştept autobuzul aici, lîngă teatru, pentru că pe o aşa aglomeraţie, ar fi fost posibil să-l văd cum trece şi mă lasă acolo, neputînd opri. Trebuie să fac altfel: aştept un autobuz de Turda, şi, odată ajunsă acolo, aştept autobuzul meu mai liniştită, dar cel ce mergea la Turda a luat doar doi călători, restul vreo zece, rămînînd să-şi încerce norocul la o ocazie.A trecut o jumătate de oră, ce puteam să fac altceva deît să caut un taxi şi să-ncerc s-ajung la autogară. Alerg pînă la cea mai apropiată staţie de taximetre, dar nimic. Toate maşinile sînt în trafic, blocate, nemişcate. Traversez, pe unde apuc, doar maşinile nu se mişcă. Blocajul este total. Ce-i de făcut? Să rămîn în seara aceasta în oraşul infernal? Bine că măcar am vorbit cu nepoata mea Iuliana, care poate să mă găzduiască, dar ea este la serviciu în această seară pînă la 21oo. Va trebui s-o caut la cabinetul de stomatologie unde lucrează şi să iau cheia. Sînt udă leoarcă şi pătrunsă de frig. Gîndindu-mă la acest aranjament, văd un taxi care se opreşte şi lasă o persoană să coboare. Norocul meu? Alerg. Şoferul m-a văzut, mă aşteaptă şi începem să ne tîrîm către celălalt capăt al oraşului, unde la autogară, aştepta ultimul autobuz care m-ar putea duce acasă în această seară. Nu prea aveam speranţă, dar măcar nu mai eram în ploaie. Şoferul mă întreabă dacă poate să mănînce un măr, sigur că poate şi îmi dau seama că eu chiar nu mîncasem nimica azi, cred că se vedea pe faţa mea că-s hămesită, pentru că a coborît din maşină şi s-a întors cu mere roşii din portbagaj: “Luaţi şi dumneavastră, sînt din livada tatălui meu care locuieşte la ţară şi nu utilizează îngrăşăminte chimice sau pesticide” Iau mărul cu recunoştinţă, ajungem în strada Horea şi, deodată traficul se relaxează, putem rula normal. “N-am văzut aşa aglomeraţie de vreo doi ani”, zice şoferul cel cumsecade. Mă sună Martin ca să întrebe dacă mă descurc, mă sună Iuliana căreia îi pare rău că nu rămîn peste noapte. Ajungem la autogara Beta, alerg să văd dacă autobuzul mai este acolo, sau trebuie să-l prind cu taxiul. Era la peronul trei. Mă întorc să eliberez taxiul, să plătesc şi să-i mulţumesc. În autobuz se încălzeşte abia după ce parcurge nişte kilometri, dar şoferul îmi permite să cobor şi să-mi cumpăr un sandwich cald. Totul trebuia să se petreacă bine de acuma, dar nu sînt liniştită decît în momentul în care cobor în sat. Dar ce spun liniştită? Arieşeni este Paradisul! 

joi, 21 octombrie 2010

Aventures

Le 20 ocobre 2010
Mercredi. Je pars à l’aventure pourtant je n’ai aucune raison d’être inquète, sauf, peut-être, le temps: il pleut. J’ai pris le parapluie, alors?
Je vais faire ce petit voyage en autobus. C’est un autobus Beiuş-Cîmpeni-Cluj-Napoca. À l’intérieur, tout paraît bien, civilisé, même comfortable seulement que j’ai vécu tellement de mauvaises choses en voyageant en autobus que je ne peux pas maîtriser certaines inquiètudes, pour ne pas se rappeler qu’une des plus récentes, toujours dans un autobus de Beiuş dont le plancher avait un trou par où on voyait la chaussée et par où entrait la poussière. J’étais avec Lyliane et...les deux Nicoles? Tu te rapelles, Lyliane?
Cette fois, cétait bien: sillencieux, température agréable, des gens assis. Beaucoup. Tout le trajet il y a eu plein de voyageurs. Dans l’autogare de Turda le chauffeur a annoncé qu’il a un peu de retard, donc il n’y resterait pas le temps convennu...Il se dépêche. Se dépêcher ce n’est pas toujours une bonne chose: une femme est descendue pour aller aux toilettes et on l’a oubliée là-bas, mais heureusement, on s’est rendu compte avant de sortir de cette ville et on s’est arrêté, le chauffeur est allé la chercher, à l’autogare, seul, à pied, mais elle est venue nous rejoindre en taxi. On attendait maintenant le chauffeur, je pensais au retard, au fait que toute la journée de ma doctoresse était bien remplie, qu’il n’y avait pas du libre dans son programme qu’une demie heure vers cinq heures et l’autobus avait le départ à 17h30 de l’autogare, qui est loin, dans l’autre bout de la ville et qu’avec les embouteillages des heures de pointe...Il y a de quoi s’inquiéter, non?

Heureusement et encore une fois heureusement, nous sommes arrivés à l’heure!
 quand je suis descendue de l'autobus, il pleuvait à verse, je ne risquais pas d’oublier mon parapluie, je prends un taxi qui fait presque un quart d’heure sur un kilomètre jusqu’au Medical Center (ah! les Roumains ont ce plaisir de donner des noms englais aux affaires qu’ils ont, autrement n’est pas assez...visible) tant les embouteillages étaient déjà importants. Le chauffeur de taxi, très gentil et aimable, court en taxi mais à pieds aussi pour changer de l’argent, il n’avait pas de monnaie.
Me voilà dans la petite salle d’attente où il paraît que tous les gens de Cluj étaient entrés pour se cacher des embouteillages, du bruit et de la pluie.

Miercuri. Plec într-o aventură, totuşi n-am nici un motiv ca să fiu neliniştită,  afară, poate, de faptul că plouă. Am luat însă o umbrelă, pe care îmi tot repet să nu o uit pe undeva.
Voi face această călătorie cu autobuzul. Este un autobus Beiuş-Cîmpeni-Cluj-Napoca. În interieur e fain, civilizat, confortabil chiar, numai că eu am trăit atîtea lucruri urîte călătorind cu autobuzul încît nu-mi pot stăpîni nişte nelinişti care mă încearcă.
Chiar îmi vine în minte o întîmplare relativ recentă tot cu un autobuz de Beiuş în a cărui podea era o gaură de se vedea şoseaua prin care intra un praf de nu te vezi...Eram cu Lyliane şi... cu cele două Nicole!? Îţi aminteşti Lyliane?
De data aceasta era bine: silenţios, curat, temperatură agreabilă, confort chiar, oameni aşezaţi. Mulţi. Pe tot traseul au fost mulţi călători, autobuzul mereu plin.
În autogara din Turda şoferul a anunţat că era în întîrziere, de aceea urma să facă o oprire scurtă, se grăbea să recupereze. Numai că graba strică treaba: o femeie a coborît pentru toaletă şi a fost uitată acolo, dar, din fericire, s-a observa degrabă greşala. Şoferul a tras pe dreapta, a coborît şi s-a dus s-o caute, înapoi, la autogară, pe jos. Ea ne-a ajuns cu un taxi. Acum, aşteptam după şofer, eu mă gîndeam la întîrziere, la faptul că ziua de lucru a doctoriţei era plină, nu mai avea decît vreo jumătate de oră, pe la 1630 ori autobuzul pleacă la 173o de la autogara Beta, la marginea oraşului, iar aglomeraţia e la oră de vîrf atunci...tot atîtea motive de îngrijorare, nu? 
 Din fericire, dar din fericire zic, am ajuns la timp!
Cînd am coborît din autobuz, ploua cu găleata, prin urmare nici un risc să uit umbrela, iau un taxi care face vreo jumătate de oră pe un kilometru cît e pînă la Medical Center (ah! românilor le plac numele englezeşti pentru afacerile pe care le deschid, au mai multă prestanţă), atîta timp pe un traseu atît de scurt, dar era din cauza aglomeraţiei.
Şoferul de taxi, un tînăr foarte drăguţ şi foarte amabil, aleargă şi cu taxi şi pe jos prin ploaie, să schimbe nişte bani, n-avea să-mi dea rest.
Iată-mă în mica sală de aşteptare unde părea că năvăliseră toţi clujenii ca să scape de aglomeraţie, de zgomot şi de ploaie. 

marți, 19 octombrie 2010

Bois de chauffage

Le 19 octobre 2010

Mardi. Aller dans la forêt pour le bois de chauffage semble une solution moins chère, mais on est toujours si stressé comme si on le vole. On doit parler avec le garde forestier, puis avec des ouvriers... Il y a deus semaines nous avons apporté un hêtre et Liviu n’a pas encore eu le temps de s’en occuper. Hier, à peine, il a commencé...

Marţi. Să  mergi în pădure, să aduci lemne de foc pare o soluţie mai ieftină, dar este mai stresantă: să cauţi pădurarul, să vorbeşti cu muncitorii, e complicat. Totuşi, pînă la urmă iată-ne cu lemnele în curte şi asta de vreo două săptămîni deja. De-abia ieri, a început Liviu să le crape şi să le aranjeze... 

Projets pour un petit voyage

Le 18 octobre 2010

Lundi. Liviu ne pourra pas se libérer pour aller avec moi à Cluj: trois semaines ont passé, je dois aller faire un contrôle à l’épaule. Demain. Je n’irai pas demain parce que le programme n’est pas convenable pour que j’arrive à  temps. Peut-être mercredi.
Ma filleule, Violeta devrait se faire consulter par le cardiologue, mais elle remet toujours. C’est comme ça quand on est jeune, on se croit éternel...

Luni. Liviu nu va putea merge cu mine la Cluj: au trecut trei săptămîni, trebuie să merg la control cu umărul meu. Mîine. Nu voi merge mîine. Programul nu e convenabil ca să pot ajunge la timp.Fina mea Violeta ar trebui să-şi facă un control cardiologic, dar tot amînă. Aşa e la tinereţe, te crezi veşnic...

Dimanche d'octobre

Le 17 octobre 2010

Dimanche. Le va-et-vient habituel, des personnes cherchent Liviu pour toute sorte d’affaires. Je suis en train de faire un album photo: le mariage de Crina et Dorel.
Depuis avant-hier déjà il pleut, il ne fait pas froid du tout...

Duminică. Du-te-vino de fiecare duminică, diferite persoane îl caută pe Liviu pentru tot felul de ...afaceri. Eu fac un album foto: nunta lui Crina şi a lui Dorel.
De alaltăieri, plouă, nu e frig deloc.