marți, 27 aprilie 2010

Pluie de printemps



Le 26 avril 2010

Lundi. Hier soir, nous avons été chez les Mocan, à Pătrăhăiţeşti, à la veillée. On est restés jusqu’à minuit. Il y avait beaucoup de monde, des gens de tous les villages de la commune, ou presque. Toute la famille était là et s’occupait des gens en offrant à manger et à boire, comme il faisaient toujours quand quelqu’un passait le seuil de leur maison.

Depuis hier, il pleut.

Luni. Ieri seară, am fost la priveghi, la famila Mocan din Pătrăhăiţeşti. Am stat pînă după miezul nopţii. Era lume multă, oameni din aproape toate satele comunei. Toată familia era acolo şi se ocupa de oameni, oferind de mîncare şi de băut, aşa cum făceau întotdeauna, cînd cineva le trecea pragul.

De ieri, plouă.

Un Homme





Dimanche. Les cloches sonnent depuis hier soir. Ioan Mocan de Pătrăhăiţeşti a quitté sa famille, son village, sa commune. Il avait 82 ans. Il était en train de descendre chez son petit fils, Ionel pour passer quelques jours avec la petite famille, avec Mirela, la femme de Ionel et Eveline, la fille, son deuxième arriere-petite-fille, dans la Vallée. Mais, son temps sur la Terre a pris fin. Et il est parti.
Il y a des villages qui sont bénis avec des hommes qui pensent et surtout ont le pouvoir d’actionner pour le bien de tous et qui savent se faire suivis par les autres. Pătrăhăiţeşti est un de ces villages et Ioan Mocan a été l’HOMME.

Duminică. Clopotele sună de ieri seară. Ioan Mocan din Pătrăhăiţeşti a părăsit această lume: familia sa, satul său, comuna sa. El avea 82 de ani. Tocmai se pregătea să coboare în Vale să-şi viziteze nepotul, pe Ionel cu soţia Mirela şi strănepoata Eveline şi să petreacă împreună cu ei cîteva zile. Dar timpul său aici, pe Pămînt, a luat sfîşit. Şi, s-a dus.
Există sate binecuvîntate cu cîte un om care gîndeşte, acţionează şi mai ales are puterea de a se face urmat de ceilalţi spre binele tuturor. Pătrăhăiţeşti este unul dintre aceste sate. Ioan Mocan a fost OMUL.

   

duminică, 25 aprilie 2010

Marghita en direct-2e partie









Toute la ville avait apporté son soutient: la mairie, les écoles, les églises, les citoyens. Il y avait un spectacle de danses folcloriques, des solistes, danses modernes, citoyens, habitants de la ville ou qui sont ailleurs et qui téléphonaient pour saluer leurs familles. L’émission qui a duré au moins deux heures était présenté par  moderator Sergiu Vitalian Vaida .


Tot oraşul şi adus aportul de la instituţiile sale, primăria, şcolile, bisericile,cetăţenii. Era un spectacol de dansuri folclorice, moderne, solişti la care participau cetăţeni locuitori ai oraşului dar şi cei care nu mai stau la Marghita, ei sunau să-şi salute rudele, prietenii şi să le facă dedicaţii muzicale. Emisiune care a durat cel puţin două ore era prezentată de moderator Sergiu Vitalian Vaida .
  

Marghita en direct










Le 24 avril 2010

Samedi. La tv Cluj réalise chaque samedi une emission qui s’appelle “Vine Clujul pe la noi”, “C’est Cluj qui passe chez nous”. C’est une sorte de transmission en direct d’une localité de la Transylvanie. J’ai compris que c’est le maire de la localité qui invite la tv Cluj  dans sa localité et la mairie est le financeur de cette transmission. Aujourd’hui c’était de la ville de Marghita. J’ai pris quelques photos pour les montrer à notre belle fille qui est de Marghita, j’ai appellé ses parents et seulement Feri qui avait répondu, mais il n’avait pas la tvr3 sur son antenne tv.

Sîmbătă. Televiziunea din Cluj realizează, mai nou, o emisiune, “Vine Clujul pe la noi”, un fel de transmisiune în direct dintr-o localitate din Transilvania. Am înţeles că primarul este cel care invită televiziunea, primăria fiind deci finanţatorul principal al acestei transmisiuni. Azi emisiune s-a realizat la Marghita, orasul natal al nurorii noastre. Am făcut cîteva fotografii să i la trimit, ea nici nu era acasă şi nici nu prind tvr3 şi i-am sunat pe părinţi, neamuri, nu mi-a răspuns decît Feri, dar nici el nu prinde tvr3 cu antena pe care o are.

sâmbătă, 24 aprilie 2010

Saint Georges/Sîngiorz



L’an dernier le 23 avril j’écrivais ceci:

À Arieşeni, à la Saint Georges, on arrose les jeunes filles. L’endroit de rencontre où cette tradition peut se dérouler le mieux c’est l’école. J’ajouterais maintenant, que cet arrosage est à l’origine, un rit du printemps qui vise la fertilité de la terre, les jeunes d’aujourd’hui n’ont aucune idée de cette interprétation, ni les enseignants d’ailleurs, peut-être celui de roumain. Mais il serait intéressant d’apprendre comment font les parents pour transmettre cette tradition, alors qu’à l’école on essaie depuis toujours de les empêcher. Chaque année, ce jour, les garçons, les plus grands que les plus petits, arrivent à l’école avec l’intention précise de tremper les filles. Ils les attrapent et vont à la rivière, ou aux cuvettes du hall de l’école. Les uns arrivent le matin, armés de flacons avec le bouchon percé comme un arroisoir. Pendant les récrés il y a une vraie chasse aux filles: les unes s’amusent enchantées qu’elles ont, d’une façon, un...rôle dans cette histoire, les autres se défendent, crient, vont dans la salle des profs en cherchant la justice. Des pleurs, de l’eau partout. Les profs ont peur des accidents. Aujourd’hui, par exemple il faisait 5 ou 6 degrés au dessus du zéro (- 2 ou –3 pendant la nuit)ce n’était pas commode de passer la journée en vêtements trempés, on pourrait prendre froid. C’est une journée très, très animée...
 Este traducerea textului de anul trecut cu unele adaosuri.

Une légende charmante

Le 23 avril 2010

Pour les bergers roumains et pour tous les éleveurs de moutons, l’année pastorale est divisée en deux le 23 avril, par la Sait Georges, une fête réligieuse que plusieurs églises chrétiennes connaîssent et respectent et la Saint Démetrios en octobre. La fête du Saint Georges s’appelle à la campagne roumaine “Sîngiorz” et on dit que c’est la tête du printemps. Saint Georges chasse le froid et ramène la chaleur et il est le patron des champs. Dès qu’il fait un tour de la terre à cheval l’herbe verdit, la forêt se couvre de feuilles et le printemps arrive dans toute sa splendeur. Quand c’est le Saint Démetrios qui court en chevauchant autour de la terre les feuilles des arbres tombent et l’hiver est vraiment très près. Entre ces deux saints il y a, on dit, un pact: si le 23 avril la forêt n’est pas feuillée alors Saint Demetrios tue Saint Georges. La même chose va arriver au Saint Demetrios si le 26 octobre il y a encore des feuilles sur les arbres.

Cette légende me paraît vraiment charmante. 
         
         " Doar cîteva zile ne mai despart de mijlocul anului pastoral, împărţit în două de Sfîntul Gheorghe, cunoscut în popor drept Sîngiorz, şi Sfîntul Dumitru, căruia i se mai spune şi Sîmedru. Sfîntul Gheorghe, prăznuit în fiecare an pe 23 aprilie, este capul primăverii. El alungă frigul, aduce căldura şi este sfîntul cel mai mare peste cîmpuri. Se spune că iarba înverzeşte, codrul înfrunzeşte şi vine primăvara imediat ce aleargă Sfîntul Gheorghe cu calul său împrejurul pămîntului. Iar cînd aleargă Sfîntul Dumitru, frunzele cad şi iarna stă să-şi arunce primul omăt. Între ei ar exista şi un legămînt pe viaţă şi pe moarte: dacă pădurea nu este înfrunzită pe 23 aprilie, Sîmedru îl omoară pe Sîngiorz. La fel va păţi şi Sîmedru dacă de ziua lui (26 decembrie) Sîngiorz va găsi frunze pe arbori." Maura Anghel, 18 aprilie 2006, Ev.zilei/internet

Le costume

Le 22 avril 2010

Jeudi. Les danseurs d’Arieşeni, vont participer à un concours de danses folkloriques roumaines, un concours écolier, bien entendu, à Alba Iulia. Ils ont besoin d’une description du costume qu’ils portent, donc Olga est venue chez moi et insiste depuis mardi de lui donner un coup de main. Vraiment, je n’avais pas du tout envie de le faire, mais j’ai dit que, cette fois, ça va, je le ferais et j’ai perdu toute la journée avec l’actualisation de mes connaissances d’étnographie et surtout du vocabulaire.

Joi. Dansatorii din Arieşeni vor merge la un conscurs şcolar, se-nţelege, la Alba-Iulia. Au nevoie de descrierea costumului pe care ei îl poartă aşa că Olga a venit să mă roage să o ajut, dar nu o dată, de marţi mă tot bate la cap. Chiar nu am chef s-o fac, dar am zis, “hai s-o fac şi pe asta”, deşi nu-i chiar simplu, a trebuit sa-mi reactualizez vocabularul si cunoştinţele de etnografie. Mi-am pierdut toată ziua cu chestia asta.

( photo:Liviu Maghiar )