marți, 26 mai 2009

Promenade en charette à cheval



23 mai 2009
Samedi. Promenade en charrette avec Traïan Bîte, ( Cantorul ) et son petit fils Sandel jusqu’a Pătrăhăiţeşti par la Vallée de Şteu, à travers la forêt. C’est un chemin caillouteux fait au “noir”, par les gens de Pătrăhăiţeşti, dans les années ’90, au risque d’avoir de gros problèmes avec les autorités locales et surtout régionales et nationales…Ils ont demandé la permission de defricher, ça et là, pas beaucoup, le long de la Vallée de Şteu, et ils s’enchargeaient de le faire eux mêmes, sans l’argent de la commune ou du département d’Alba, ou de Romsylva. D’ailleurs, ils avaient fait des démarches depuis longtemps déjà auprès de ces autorités, mais en vain, on leur chantaient toujours la même mélodie: “ Il n’y a pas d’argent “. Et puis il s’agissait d’un village isolé, quelle importance, en haut de la montagne, au pied de Curcubăta Mare, un des villages les plus hauts de Roumanie. C’est un très beau village, c’est vrais…Et alors? C’est comme ça! Ils n’avaient jamais la priorité, ces gens…Mais la vie n’est pas éternelle, et ils étaient décidés de profiter un peu du confort d’un chemin, non pas d’un sentier. La délégation des Motzi de Pătrăhăiţeşti, avait rentré dans le village sans le résultat escompté. Tous les gens du village attendaient devant l’école: “ Qu’est-ce qu’ils ont dit? “. “ Ils ont dit NON “. “ Allons faire le chemin, alors! “ Et ils ont defriché , ils ont cassé les roches, ils ont nivelé et maintenant ils ont leur chemin. Ce n’est qu’un petit chemin, étroit, avec des endroits par où il est difficile que deux véhicules passent l’un à côté l’autre dans les deux directions, mais c’est leur chemin… En fin, c’est un chemin communal.

Lecture et photo


Vendredi. Béatrice lit. Elle aime lire et elle est venue avec une provision de livres, mais maintenant lit quelque chose trouvé chez moi: Jean-Claude Sordelli, La dernière saison. Pendant qu’elle lit mon livre, je lis un de siens, pris de la bibliothèque: Grégor von Rezzori, Neiges d’antan. C’est un écrivain né en Bucovine. Je suis curieuse du tout. Claude se repose en s’occupant de son appareil photo. Il n’est pas content parce que l’appareil ne marche pas bien, il avait pris quelques photos pendant la rendonnée à la cascade, et maintenant l’appareil ne veut plus, il n’y a plus de place…Impossible! Liviu a un peu de temps et on découvre que dans l’appareil il y a sa petite mémoire de 17 photos. Et dire que Claude avait acheté une carte pour beaucoup de photos! Quand il avait fait ses bagages, Claude n’a pas pris la bonne carte. Liviu appelle chez Jimmy à Cîmpeni, ça y est, le photographe peut le dépanner. Vite, à Cîmpeni!

Le Glacier de Scărişoara



Jeudi. Béatrice et Claude sont allés au Glacier de Scărişoara, ils sont montés par le village de Mununa ( croix rouge, deux heures de marche ), mais, de retour, ils ont pris un autre balisage et ils ont fait trois heures de marche en plus, alors que ce n’était pas prévu et ils ont été en train de demander de l’aide à Liviu comme on a fait à la cascade…Quelle histoire! Quelle fatigue! Mais on a toujours la satisfaction de la réussite une fois arrivés à la maison.
L’entrée dans le glacier est assez difficile: on descend par des escaliers en métal, mais il s’agit de cinquante mètres de profondeur. Il n’y avait pas beaucoup de monde, mais quand même un group se forme et parmi d’autres ils rencontrent un couple d’ Allemands qu’ils ont connu avant-hier au Point d’informations touristiques d’Arieşeni, donc chez moi. Le monde n’est pas aussi grand que ça! Ils se dissent bonjour et à un moment donné, les hommes demandent chacun à sa femme: “Qu’est-ce qu’on fait demain?” Et elles, d’une seule voix : “ Rien”. C’est qu’ils étaient tous assez fatigués….
( photo: Calin Gligor )

luni, 25 mai 2009

La grotte des Ours




Le 20 mai 2009
Mercredi. Après la longue rendonnée d’hier, on se disait qu’une journée de repos pouvait faire bon, mais pas en restant à la maison, sans activité…Ils sont allés à Chişcău, voir la Grotte des Ours. On peut y arriver en voiture, jusqu’à l’entrée, ce n’est pas loin, environ 75 km…Ils pourront la comparer avec les grottes de Dordogne. Il y a là, en Dordogbe, sans doute, la plus célèbre grotte du monde: Lascaux.

“À L’origine, c’est une cavité superbe aux parois calcinées, éclatantes de blancheur. Les homes préhistoriques l’ont choisie il y a 17000-18 000 ans pour en faire leur sanctuaire” ( Brigitte et Gilles Delluc )

À Chişcău les explications du guide sont en roumain, mais dans le groupe, il y a souvent un roumain qui peut traduire un peu, pour les touristes étrangers,.


Près de la grotte il y a les collections de la famille Flutur, qui sont toujours apréciées par les touristes…

La randonnée



-->
Le 19 mai 2009
Mardi. Rendonnée à la Cascade de Vîrciorog. Je suis le guide, bénévole, bien sur et pour mon propre plaisir. Liviu m’encourage, il trouve que mon sédentarisme va me transformer en une deuxième tante Cornelia de la famille.Elle n’était pas encore vieille, cette tante à lui, et elle ne pouvait plus bouger que de sa chambre jusqu’à la cuisine…
-->Nous partons vers 10:00 h du matin, avec Liviu. Il nous emenne jusqu’au premier petit pont sur lequel il n’ose plus passer en voiture. Nous descendons et nous prenons, à pied, doucement, le petit chemin balisé d’un point jaune, vers la cascade. Ce chemin m’a parru toujours long, quand j’ai fait le guide, mais maintenant, vraiment il me -->paressait long du tout…Je regarde ma montre: quelque chose n’allait pas du tout, nous marchions depuis plus deux heures et le trajet n’avait plus de 3 km et ½ . Ce n’était pas normal. Pourtant, j’ai fait très attention pour trouver le petit raccourci que j’avais raté il y a quelques ans, quand j’accompagnais un groupe de Belges et cette affaire m’avait laissé un goût désagréable…
-->Je n’ai pas du tout raté le raccourci, mais j’ai raté la cascade. Comment cela a pu être possible? Très bien. Tout le long du trajet il y a de petites cascades qui font du bruit et en plus la végétation très riche a invahi les sentiers comme s’il fallait vite remplacer les arbres déracinés par les orages ou coupés par les hommes. Nous avons passé au dessus et on a marché vers la crête, car le balisage nous emenne vers Curcubata Mare, le sommet de cette montagne.

duminică, 24 mai 2009

Repos

18 mai 2009

Lundi. Repos après le voyage, mais ils vont quand même jusqu’à Cîmpeni chercher une banque…

Mes hôtes


Le 17 mai 2009

Dimanche.
Je suis très occupée. J’ai deux hôtes français, Béatrice et Claude Marcuzzi, un couple très sympatique, qui vont rester chez moi jusqu’au 6 juin, avec trois jours, Lundi, Mardi et Mercredi, où ils seront en Moldavie et au Maramureş…
Béatrice et Claude sont retraités de l’immobilier, ils viennent du sud-est de France, ils habitant quelque part entre Toulouse et Bordeaux, dans une ville qui s’appelle Sarlat. Je crois qu’ils avaient travaillé et habité dans la ville, mais maintenant ils habitent à la campagne, près de Sarlat, une maison que Béatrice a héritée de sa grand-mère.
La région d’où ils viennent est ,du point de vu administratif, l’Aquitaine, la Région d’Aquitaine, le département de Dordogne, qui correspond à ce qu’autrefois on appelait le Périgord…Sarlat est dans le Périgord Noir. C’est le pays du fois gras.
Le nom de Dordogne me rappelle Caroll Hertzig de Grand Saconnex en Suisse et sa table en verre, avec un support en “Yng et Yang”, en pierre de Dordogne, qui te guérrit de maux de tête si tu te penches sur cette merveille…

Mes deux Français arrivent en fin d’après-midi, ce sont deux personnes, disons de mon âge, l’air très sympathiques…Ils s’appellent Béatrice et Claude. Je leur montre la maison, ils peuvent choisir la chambre, c’est celle dont la fenêtre donne sur le jardin et la rue. Je m’inquiette un peu à cause du chien du voisin qui a sa place dans le jardin, vers la porte, qui pleure par fois, pendant la nuit, il est grand mais il est très jeune aussi…Ils me dissent que cela ne les dérangerait pas du tout. C’est leur affaire, finalement, mais j’avais préparé plutôt l’autre chambre…En fin, j'insiste qu'ils s’installent dans toute la maison parce que je ne pense pas accueillir d’autre personnes, en dehors d’eux, jusqu’au 6 juin quand ils partiront…Il y aurait mon ancien collègue de lycée, Mihai Trifu qui aurait voulu venir à Arieşeni, mais il ne sais pas avec certitude quand il obtiendra son petit congée…De toute façon, il trouvera de la place quelque part par ici…J’aurais aimé qu’il soit chez moi, mais s’il vient le 25 mai pour deux-trois jours, je ne pourrais pas…