joi, 28 mai 2009

Et lui...


Et lui, il est mon fils Martin...Aujourd’hui, il nous a rendu une courte visite...

Monastaire de Moldavie



Le 26 mai 2009

Lundi. Donc, je devais me décider aujourd’hui pour l’herbe. Je n’ai pas très envie, c’est un travail fatigant. En vain je me propose chaque fois de le faire en quelques étapes, pas en un seul jour, une fois commencer je veux ,chaque fois, finir... Donc j’ai fini! Aussi, j’ai nettoyé l’appartement et j’ai pris un peu de temps pour respirer et j’ai répondu aux messages de Lyliane et de Odette, mais j’ai encore à écrire à Monica et à Edith. Et à mes fils...Le nettoyage, je le finirai demain, car j’ai du linge à repasser...
Pendant que je coupais l’herbe mes voisines s’occupaient de leurs jardins, Viorica Semeniuc aussi, elle était dans le jardin, arracher les mauvaises herbes dans les parterres de légumes et Béatrice et Claude visitaient Voronetz et Moldovitza. Ce sont des monastaires qui font le renom de la Moldavie...Demain, Viorica va leur montrer comment elle réalise ses peintures sur les oeufs...
Mes pivoines rouges ont fleuri en l’honneur de l’herbe qui leur laisse de la place...

( photo: Claude Marcuzzi )

miercuri, 27 mai 2009

La campagne roumaine


Le 25 mai 2009
Lundi. Mes deux hôtes sont partis pour Moldoviţa. Ils vont y rester deux jours et vont visiter les monastaires. Viorica va leur faire une démonstration de peinture sur oeufs, ensuite ils iront à Vadu Izei, chez Ioan et Ileana Borlean où ils vont visiter tout le Maramureş en une seule maison: l’atelier où Ioan réalise ses icônes sur verre et aussi ils pourront voir les tapis de laine que Ileana, ou quelqu'un de sa famille, tisse avec du fil coloré par elle même en couleurs obtenues de plantes...Leur maison d’hôtes est la maison traditionnelle de la région.
Pendant que Béatrice et Claude s’enrichissent de la culture traditionnelle de la campagne roumaine, j’ai l’herbe à couper sur mon allée où les pissenlits sont gigantesques et t’empêchent de respirer et j’ai aussi à faire un nettoyage dans la maison, changer le linge et finalement faire des courses à la ville quelque part...

marți, 26 mai 2009

Préparatifs de voyage…


24 mai 2009
Dimanche. Aujourd’hui, on fait un petit tour au marché du centre de la commune pour acheter quelques fruits ( abricots ). Ce sera un dîner de Dimanche: soupe aux vermicelles, poulet accompagné de courgette pané et sauce blanc aux champignons, vin blanc sec et un gâteau aux abricots.
Nous étudions la carte, je parle au téléphone avec Viorica Semeniuc et avec Ileana Borlean, Vadu Izei, pour faire les réservations pour 26, 27 et 28 mai. Donc, préparatifs de voyage…

Promenade en charette à cheval



23 mai 2009
Samedi. Promenade en charrette avec Traïan Bîte, ( Cantorul ) et son petit fils Sandel jusqu’a Pătrăhăiţeşti par la Vallée de Şteu, à travers la forêt. C’est un chemin caillouteux fait au “noir”, par les gens de Pătrăhăiţeşti, dans les années ’90, au risque d’avoir de gros problèmes avec les autorités locales et surtout régionales et nationales…Ils ont demandé la permission de defricher, ça et là, pas beaucoup, le long de la Vallée de Şteu, et ils s’enchargeaient de le faire eux mêmes, sans l’argent de la commune ou du département d’Alba, ou de Romsylva. D’ailleurs, ils avaient fait des démarches depuis longtemps déjà auprès de ces autorités, mais en vain, on leur chantaient toujours la même mélodie: “ Il n’y a pas d’argent “. Et puis il s’agissait d’un village isolé, quelle importance, en haut de la montagne, au pied de Curcubăta Mare, un des villages les plus hauts de Roumanie. C’est un très beau village, c’est vrais…Et alors? C’est comme ça! Ils n’avaient jamais la priorité, ces gens…Mais la vie n’est pas éternelle, et ils étaient décidés de profiter un peu du confort d’un chemin, non pas d’un sentier. La délégation des Motzi de Pătrăhăiţeşti, avait rentré dans le village sans le résultat escompté. Tous les gens du village attendaient devant l’école: “ Qu’est-ce qu’ils ont dit? “. “ Ils ont dit NON “. “ Allons faire le chemin, alors! “ Et ils ont defriché , ils ont cassé les roches, ils ont nivelé et maintenant ils ont leur chemin. Ce n’est qu’un petit chemin, étroit, avec des endroits par où il est difficile que deux véhicules passent l’un à côté l’autre dans les deux directions, mais c’est leur chemin… En fin, c’est un chemin communal.

Lecture et photo


Vendredi. Béatrice lit. Elle aime lire et elle est venue avec une provision de livres, mais maintenant lit quelque chose trouvé chez moi: Jean-Claude Sordelli, La dernière saison. Pendant qu’elle lit mon livre, je lis un de siens, pris de la bibliothèque: Grégor von Rezzori, Neiges d’antan. C’est un écrivain né en Bucovine. Je suis curieuse du tout. Claude se repose en s’occupant de son appareil photo. Il n’est pas content parce que l’appareil ne marche pas bien, il avait pris quelques photos pendant la rendonnée à la cascade, et maintenant l’appareil ne veut plus, il n’y a plus de place…Impossible! Liviu a un peu de temps et on découvre que dans l’appareil il y a sa petite mémoire de 17 photos. Et dire que Claude avait acheté une carte pour beaucoup de photos! Quand il avait fait ses bagages, Claude n’a pas pris la bonne carte. Liviu appelle chez Jimmy à Cîmpeni, ça y est, le photographe peut le dépanner. Vite, à Cîmpeni!

Le Glacier de Scărişoara



Jeudi. Béatrice et Claude sont allés au Glacier de Scărişoara, ils sont montés par le village de Mununa ( croix rouge, deux heures de marche ), mais, de retour, ils ont pris un autre balisage et ils ont fait trois heures de marche en plus, alors que ce n’était pas prévu et ils ont été en train de demander de l’aide à Liviu comme on a fait à la cascade…Quelle histoire! Quelle fatigue! Mais on a toujours la satisfaction de la réussite une fois arrivés à la maison.
L’entrée dans le glacier est assez difficile: on descend par des escaliers en métal, mais il s’agit de cinquante mètres de profondeur. Il n’y avait pas beaucoup de monde, mais quand même un group se forme et parmi d’autres ils rencontrent un couple d’ Allemands qu’ils ont connu avant-hier au Point d’informations touristiques d’Arieşeni, donc chez moi. Le monde n’est pas aussi grand que ça! Ils se dissent bonjour et à un moment donné, les hommes demandent chacun à sa femme: “Qu’est-ce qu’on fait demain?” Et elles, d’une seule voix : “ Rien”. C’est qu’ils étaient tous assez fatigués….
( photo: Calin Gligor )