duminică, 31 mai 2009

Maître artisan



Aurel Mocan de Pătrăhăiţeşti-Arieşeni. Ce qui est intéressant dans cet atelier est le travail fait mains, avec talent et patience, et les objets en bois dont on se sert encore dans le village.

Travail

L'atelier



On peut observer ici, dans cet atelier,les outils de l'artisan ainsi que le travail réalisé par les mains sans rien de mécanique or électrique. D'ailleurs l'électricité existe à Pătrăhăiţeşti depuis peu de temps.

sâmbătă, 30 mai 2009

Debardage



Lui aussi, il est en transhumance avec toute sa famille et les animaux.

Valeria et sa petite fille Magda



Elles sont en transhumance là-haut, avec le bétail.

Petite sortie


Le 30 mai 2009

Samedi. Aujourd’hui, on a fait une petite sortie jusqu’à Vîrtop. Là, il y a le col par où l’on passe de l’autre côté de la montagne de Bihor, aussi il y a les pistes de ski et toute la station de sports d’hiver qui est en train de se configurer, mais nous ne sommes pas allés pour tout ça. Nous sommes allés pour visiter ce qui reste des chaumières et du pâturage alpin. On a visité notre chaumière, avec Daniela et sa fille Adina, qui avaient habité là pendant la durée de la construction de leur maison. Ensuite, on a visité leur maison et leur vieille chaumière et ,enfin, nous sommes arrivés chez Valeria lii Iustin et sa petite fille Magda, où on est resté un peu pour manger un “ balmoş”, ce délicieux plat du pays des Motzi...
Il continue à faire un sale temps, il pleut et pendant la nuit il a fait zéro degrés. Il a gelé le linge que j'ai mis dehors le soir.

De retour...à la maison


29 mai 2009

Vendredi. Béatrice et Claude sont arrivés tard, Je suis revenue de la fête et ils n’étaient pas encore là. Nous commencions à nous inquiéter, quand ils sont enfin arrivés. À Cluj la signalistion n’était pas bonne pour le retour et ils ont perdu du temps dans cette ville agglomérée et mal signalisée...
Aujourd’hui, on se repose, en plus il fait mauvais et assez froid, on sent la neige...La température est 3-4 degrées C . On fait le feu dans les chambres...

Le banquet



28 mai 2009

Jeudi. Nous sommes invités au banquet de la VIII-e. Liviu ne veut pas participer, il n’a pas envie. Et pourtant c’est notre filleule, Magda qui finit un cycle d’enseignement. J’y vais sans lui...
Le banquet commence à 17:00 h et il a lieu à Vila Vank.
Il s’agit de manger, boire et il y a une surprise: cette fois les élèves ont invité une orchestre et deux solistes...
Le salon de la nouvelle villa est en style rustique, un peu trop recherché... Les deux serveurs sont habillés en costumes roumains ainsi que les solistes...Tiens!

J’ai préparé le repas pour le soir et j’ai parlé avec Claude au téléphone, ils peuvent manger sans problèmes parce que je leur laisse le repas dans la cuisine . Ils étaient à Baia Mare et ils partait vers Cluj et ensuite vers la Vallée de l’Arieş...

vineri, 29 mai 2009

Jolie maison de Bucovine


Béatrice aime les maisons qu’on voit pendant le voyage et Claude prend des photos...

( photo: Claude Marcuzzi )

Le cimétière joyeux de Săpînţa



27 mai 2009

Mercredi. Béatrice et Claude doivent être au Maramuş. Ils pouraient visiter, en dehors de la maison Borlean, de Vadu Izei, la localité de Săpînţa avec son cimétière... Je leur ai raconté un peu et ils ont leur carte.
Béatrice cherche aussi l’arbre aux casseroles et ses significations...
J’ai encore des rangements à faire: mettre le linge lavé et repassé dans l’armoire, à sa place et autres, mais pour le moment nous sommes en ville faire des courses et prendre les photos chez Jimmy le photographe...
Il pleut et il fait plus frais que d’habitude...

( photo: Claude Marcuzzi )

joi, 28 mai 2009

De nouveau ils gagnent


26 mai 2009

Mardi. Je continue le nettoyage des chambres. Le temps se gâte. Il va pleuvoir. La maison est un peu froide et humide, j’ai des petites choses à repasser. Liviu est à l’école et l’apres-midi il fait le film du dernier mariage qu’ils ont filmer à Mătişeşti, j’écoute les mêmes chansons et les mêmes mots encore et encore, jusqu’à ce que j’en ai marre... Et en plus c’est un mariage de “pentecôtistes”...
Il a appris qu’ils devaient aller à Alba Iulia.Les resultats du concours. Le film réalisé avec ses élèves est le meilleur et ils doivent aller prendre le prix...Bravo!

Et lui...


Et lui, il est mon fils Martin...Aujourd’hui, il nous a rendu une courte visite...

Monastaire de Moldavie



Le 26 mai 2009

Lundi. Donc, je devais me décider aujourd’hui pour l’herbe. Je n’ai pas très envie, c’est un travail fatigant. En vain je me propose chaque fois de le faire en quelques étapes, pas en un seul jour, une fois commencer je veux ,chaque fois, finir... Donc j’ai fini! Aussi, j’ai nettoyé l’appartement et j’ai pris un peu de temps pour respirer et j’ai répondu aux messages de Lyliane et de Odette, mais j’ai encore à écrire à Monica et à Edith. Et à mes fils...Le nettoyage, je le finirai demain, car j’ai du linge à repasser...
Pendant que je coupais l’herbe mes voisines s’occupaient de leurs jardins, Viorica Semeniuc aussi, elle était dans le jardin, arracher les mauvaises herbes dans les parterres de légumes et Béatrice et Claude visitaient Voronetz et Moldovitza. Ce sont des monastaires qui font le renom de la Moldavie...Demain, Viorica va leur montrer comment elle réalise ses peintures sur les oeufs...
Mes pivoines rouges ont fleuri en l’honneur de l’herbe qui leur laisse de la place...

( photo: Claude Marcuzzi )

miercuri, 27 mai 2009

La campagne roumaine


Le 25 mai 2009
Lundi. Mes deux hôtes sont partis pour Moldoviţa. Ils vont y rester deux jours et vont visiter les monastaires. Viorica va leur faire une démonstration de peinture sur oeufs, ensuite ils iront à Vadu Izei, chez Ioan et Ileana Borlean où ils vont visiter tout le Maramureş en une seule maison: l’atelier où Ioan réalise ses icônes sur verre et aussi ils pourront voir les tapis de laine que Ileana, ou quelqu'un de sa famille, tisse avec du fil coloré par elle même en couleurs obtenues de plantes...Leur maison d’hôtes est la maison traditionnelle de la région.
Pendant que Béatrice et Claude s’enrichissent de la culture traditionnelle de la campagne roumaine, j’ai l’herbe à couper sur mon allée où les pissenlits sont gigantesques et t’empêchent de respirer et j’ai aussi à faire un nettoyage dans la maison, changer le linge et finalement faire des courses à la ville quelque part...

marți, 26 mai 2009

Préparatifs de voyage…


24 mai 2009
Dimanche. Aujourd’hui, on fait un petit tour au marché du centre de la commune pour acheter quelques fruits ( abricots ). Ce sera un dîner de Dimanche: soupe aux vermicelles, poulet accompagné de courgette pané et sauce blanc aux champignons, vin blanc sec et un gâteau aux abricots.
Nous étudions la carte, je parle au téléphone avec Viorica Semeniuc et avec Ileana Borlean, Vadu Izei, pour faire les réservations pour 26, 27 et 28 mai. Donc, préparatifs de voyage…

Promenade en charette à cheval



23 mai 2009
Samedi. Promenade en charrette avec Traïan Bîte, ( Cantorul ) et son petit fils Sandel jusqu’a Pătrăhăiţeşti par la Vallée de Şteu, à travers la forêt. C’est un chemin caillouteux fait au “noir”, par les gens de Pătrăhăiţeşti, dans les années ’90, au risque d’avoir de gros problèmes avec les autorités locales et surtout régionales et nationales…Ils ont demandé la permission de defricher, ça et là, pas beaucoup, le long de la Vallée de Şteu, et ils s’enchargeaient de le faire eux mêmes, sans l’argent de la commune ou du département d’Alba, ou de Romsylva. D’ailleurs, ils avaient fait des démarches depuis longtemps déjà auprès de ces autorités, mais en vain, on leur chantaient toujours la même mélodie: “ Il n’y a pas d’argent “. Et puis il s’agissait d’un village isolé, quelle importance, en haut de la montagne, au pied de Curcubăta Mare, un des villages les plus hauts de Roumanie. C’est un très beau village, c’est vrais…Et alors? C’est comme ça! Ils n’avaient jamais la priorité, ces gens…Mais la vie n’est pas éternelle, et ils étaient décidés de profiter un peu du confort d’un chemin, non pas d’un sentier. La délégation des Motzi de Pătrăhăiţeşti, avait rentré dans le village sans le résultat escompté. Tous les gens du village attendaient devant l’école: “ Qu’est-ce qu’ils ont dit? “. “ Ils ont dit NON “. “ Allons faire le chemin, alors! “ Et ils ont defriché , ils ont cassé les roches, ils ont nivelé et maintenant ils ont leur chemin. Ce n’est qu’un petit chemin, étroit, avec des endroits par où il est difficile que deux véhicules passent l’un à côté l’autre dans les deux directions, mais c’est leur chemin… En fin, c’est un chemin communal.

Lecture et photo


Vendredi. Béatrice lit. Elle aime lire et elle est venue avec une provision de livres, mais maintenant lit quelque chose trouvé chez moi: Jean-Claude Sordelli, La dernière saison. Pendant qu’elle lit mon livre, je lis un de siens, pris de la bibliothèque: Grégor von Rezzori, Neiges d’antan. C’est un écrivain né en Bucovine. Je suis curieuse du tout. Claude se repose en s’occupant de son appareil photo. Il n’est pas content parce que l’appareil ne marche pas bien, il avait pris quelques photos pendant la rendonnée à la cascade, et maintenant l’appareil ne veut plus, il n’y a plus de place…Impossible! Liviu a un peu de temps et on découvre que dans l’appareil il y a sa petite mémoire de 17 photos. Et dire que Claude avait acheté une carte pour beaucoup de photos! Quand il avait fait ses bagages, Claude n’a pas pris la bonne carte. Liviu appelle chez Jimmy à Cîmpeni, ça y est, le photographe peut le dépanner. Vite, à Cîmpeni!

Le Glacier de Scărişoara



Jeudi. Béatrice et Claude sont allés au Glacier de Scărişoara, ils sont montés par le village de Mununa ( croix rouge, deux heures de marche ), mais, de retour, ils ont pris un autre balisage et ils ont fait trois heures de marche en plus, alors que ce n’était pas prévu et ils ont été en train de demander de l’aide à Liviu comme on a fait à la cascade…Quelle histoire! Quelle fatigue! Mais on a toujours la satisfaction de la réussite une fois arrivés à la maison.
L’entrée dans le glacier est assez difficile: on descend par des escaliers en métal, mais il s’agit de cinquante mètres de profondeur. Il n’y avait pas beaucoup de monde, mais quand même un group se forme et parmi d’autres ils rencontrent un couple d’ Allemands qu’ils ont connu avant-hier au Point d’informations touristiques d’Arieşeni, donc chez moi. Le monde n’est pas aussi grand que ça! Ils se dissent bonjour et à un moment donné, les hommes demandent chacun à sa femme: “Qu’est-ce qu’on fait demain?” Et elles, d’une seule voix : “ Rien”. C’est qu’ils étaient tous assez fatigués….
( photo: Calin Gligor )

luni, 25 mai 2009

La grotte des Ours




Le 20 mai 2009
Mercredi. Après la longue rendonnée d’hier, on se disait qu’une journée de repos pouvait faire bon, mais pas en restant à la maison, sans activité…Ils sont allés à Chişcău, voir la Grotte des Ours. On peut y arriver en voiture, jusqu’à l’entrée, ce n’est pas loin, environ 75 km…Ils pourront la comparer avec les grottes de Dordogne. Il y a là, en Dordogbe, sans doute, la plus célèbre grotte du monde: Lascaux.

“À L’origine, c’est une cavité superbe aux parois calcinées, éclatantes de blancheur. Les homes préhistoriques l’ont choisie il y a 17000-18 000 ans pour en faire leur sanctuaire” ( Brigitte et Gilles Delluc )

À Chişcău les explications du guide sont en roumain, mais dans le groupe, il y a souvent un roumain qui peut traduire un peu, pour les touristes étrangers,.


Près de la grotte il y a les collections de la famille Flutur, qui sont toujours apréciées par les touristes…

La randonnée



-->
Le 19 mai 2009
Mardi. Rendonnée à la Cascade de Vîrciorog. Je suis le guide, bénévole, bien sur et pour mon propre plaisir. Liviu m’encourage, il trouve que mon sédentarisme va me transformer en une deuxième tante Cornelia de la famille.Elle n’était pas encore vieille, cette tante à lui, et elle ne pouvait plus bouger que de sa chambre jusqu’à la cuisine…
-->Nous partons vers 10:00 h du matin, avec Liviu. Il nous emenne jusqu’au premier petit pont sur lequel il n’ose plus passer en voiture. Nous descendons et nous prenons, à pied, doucement, le petit chemin balisé d’un point jaune, vers la cascade. Ce chemin m’a parru toujours long, quand j’ai fait le guide, mais maintenant, vraiment il me -->paressait long du tout…Je regarde ma montre: quelque chose n’allait pas du tout, nous marchions depuis plus deux heures et le trajet n’avait plus de 3 km et ½ . Ce n’était pas normal. Pourtant, j’ai fait très attention pour trouver le petit raccourci que j’avais raté il y a quelques ans, quand j’accompagnais un groupe de Belges et cette affaire m’avait laissé un goût désagréable…
-->Je n’ai pas du tout raté le raccourci, mais j’ai raté la cascade. Comment cela a pu être possible? Très bien. Tout le long du trajet il y a de petites cascades qui font du bruit et en plus la végétation très riche a invahi les sentiers comme s’il fallait vite remplacer les arbres déracinés par les orages ou coupés par les hommes. Nous avons passé au dessus et on a marché vers la crête, car le balisage nous emenne vers Curcubata Mare, le sommet de cette montagne.

duminică, 24 mai 2009

Repos

18 mai 2009

Lundi. Repos après le voyage, mais ils vont quand même jusqu’à Cîmpeni chercher une banque…

Mes hôtes


Le 17 mai 2009

Dimanche.
Je suis très occupée. J’ai deux hôtes français, Béatrice et Claude Marcuzzi, un couple très sympatique, qui vont rester chez moi jusqu’au 6 juin, avec trois jours, Lundi, Mardi et Mercredi, où ils seront en Moldavie et au Maramureş…
Béatrice et Claude sont retraités de l’immobilier, ils viennent du sud-est de France, ils habitant quelque part entre Toulouse et Bordeaux, dans une ville qui s’appelle Sarlat. Je crois qu’ils avaient travaillé et habité dans la ville, mais maintenant ils habitent à la campagne, près de Sarlat, une maison que Béatrice a héritée de sa grand-mère.
La région d’où ils viennent est ,du point de vu administratif, l’Aquitaine, la Région d’Aquitaine, le département de Dordogne, qui correspond à ce qu’autrefois on appelait le Périgord…Sarlat est dans le Périgord Noir. C’est le pays du fois gras.
Le nom de Dordogne me rappelle Caroll Hertzig de Grand Saconnex en Suisse et sa table en verre, avec un support en “Yng et Yang”, en pierre de Dordogne, qui te guérrit de maux de tête si tu te penches sur cette merveille…

Mes deux Français arrivent en fin d’après-midi, ce sont deux personnes, disons de mon âge, l’air très sympathiques…Ils s’appellent Béatrice et Claude. Je leur montre la maison, ils peuvent choisir la chambre, c’est celle dont la fenêtre donne sur le jardin et la rue. Je m’inquiette un peu à cause du chien du voisin qui a sa place dans le jardin, vers la porte, qui pleure par fois, pendant la nuit, il est grand mais il est très jeune aussi…Ils me dissent que cela ne les dérangerait pas du tout. C’est leur affaire, finalement, mais j’avais préparé plutôt l’autre chambre…En fin, j'insiste qu'ils s’installent dans toute la maison parce que je ne pense pas accueillir d’autre personnes, en dehors d’eux, jusqu’au 6 juin quand ils partiront…Il y aurait mon ancien collègue de lycée, Mihai Trifu qui aurait voulu venir à Arieşeni, mais il ne sais pas avec certitude quand il obtiendra son petit congée…De toute façon, il trouvera de la place quelque part par ici…J’aurais aimé qu’il soit chez moi, mais s’il vient le 25 mai pour deux-trois jours, je ne pourrais pas…

Pas de lecteurs


Comme je le supposais dès le début, sur mon blog je n’ai pas de lecteurs, il n’y a personne qui s’est enrégistré, il y a seulement une personne, Valy, qui a fait un commentaire…Merci Valy!
Maintenant, je vais avoir peut-être deux lecteurs français, les personnages principales des “posts” qui suivent. C’est pour cela que je vais écrire mon journal en français…

miercuri, 13 mai 2009

Pînza de cînepă


8 mai 09

Vineri. Zilele astea m-am ales cu nişte material ţesut în casă, din cînepă, de la doamna Popa. De vreo două cearceafuri de pat, un pic mai mult…Nu ştiu ce a apucat-o, poate nu vrea să le dea nurorilor sau fiicei care nu apreciază îndeajuns, cine mai ştie…

Nu am descusut-o, dar mi-a adus-o pe furiş, să nu o vadă Nicu…Am înţeles că toţi au întrebat-o : « Ce mai faci şi cu asta ? »
La care ea ar fi zis că o pune în pubelă, ce să facă, dar i s-a strîns inima de părere de rău. Cum să arunci la pubelă atîta muncă ? Pentru cîţiva coţi de pînză, era de muncit nu glumă…era munca mamei ei, a ei şi chiar a lui Nicu…
Iată povestea acestei pînze :
IAS-eul unde lucra batrînul Mogoşanu, semăna cînepă pentru sămînţă, cînepă pe care muncitorii o recoltau, scoteau sămînţa, iar tulpinile erau considerate deşeuri. Unii muncitori, cei ale căror neveste erau harnice şi pricepute, le luau acasă, le puneau în topilă, le scoteau după 2-3 săptămîni, le spălau lovindu-le de suprafaţa rîului, bălţii sau ce o fi fost acolo, pe malul Dunării, le uscau la soare, apoi le duceau acasă, unde scoteau firele : fuioare de cînepă şi cîlţi. Pămîntul era fertil şi cînepa creştea foarte bine, lanul era atît de înalt încît nu s-ar fi putut vedea calul cu călăreţ cu tot, tulpinile albite şi uscate erau atît de tari de nu puteau fi rupte cu meliţa şi atunci Nicu, ginerele cel mare, era de mare folos, pentru că el le spărgea cu muchia securii. Mama Reta era o femeie vrednică, dar cînd s-a procopsit cu trei fete, toată lumea îi spunea că mult va avea de lucru să facă atîtea ţoale pentru zestre, aşa că femeia a muncit de i-au sărit capacele de şi-a ţinut fetele la şcoală, pe toate trei. Zestrea mai putea să aştepte. Fetele aveau diplôme, asta era zestrea ce au primit-o de acasă, dar acum, la bătrîneţe avea încă putere şi dorinţa de a fi utilă, aşa că în serile lungi de iarnă, şi-a tors fuioarele gîndindu-se la fetele ei care nu trebuia să trăiască cu frustrarea că nu au avut zestrea tradiţională, aşa ca s-a pus pe ţesut…A nevedit bumbac, cumpărat de fiica mai mare care aprecia cel mai mult lucrurile făcute în casă şi a bătut cînepă. A ieşit o pînză minunată. Iată însă că efortul ei era menit pubelei…

luni, 4 mai 2009

Izvorul Tămăduirii


24 aprilie 2009

Vineri. Altă mare sărbătoare : Izvorul Tămăduirii.Îmi aduc aminte că în urmă cu nişte ani buni, am făcut o excursie la Izbuc, un sat undeva în judeţul Bihor, unde există un izvor care iese de sub pămînt cu intermitenţe, un fel de « jet d’eau » cum spun francezii. Auzisem tot felul de poveşti despre puterea tămăduitoare a apei, despre oameni care intră în izvor să fie vindecaţi. Dacă nu au prea multe păcate apa iese imediat, iar dacă sînt tare păcătoşi apa nu iese ca să-i vindece...Pare că-l văd pe Liviu aşteptînd ca un pui de bogdaproste să curgă apa peste el şi să-l vindece de cine ştie ce boli închipuite, că el obijnuieşte să-şi pună singur tot felul de diagnostice. Se dusese acolo, cu o femeie de aici de la noi, o femeie necăjită, care s-a consolat cu luxaţia coxofemurală cu care s-a ales la naştere, dar voia să facă ceva mai mult pentru fiul ei, care avea aceeaşi problemă…Copilului i s- ar fi putut pune oasele la locul lor, imediat după naştere, dacă cineva s-ar fi preocupat, mai ales că cei de la dispensar cunoşteau bine familia . Poate chiar au recomandat ca ea să nască într-o maternitate, dar probabil, familia s-a opus… Acuma însă era prea tîrziu, se putea doar încerca o operaţie, dar oricum nu se punea problema aşa : familia nu credea, pur şi simplu în medici şi operaţie, nu voiau să sacrifice timp şi bani cu aşa ceva…Acelaşi lucru i se întîmplase şi ei, fusese o fată frumoasă, iar la şcoală nu o întrecea nimenea la învăţătură. Degeaba. Era şchioapă, după terminarea celor opt clase obligatorii, părinţii nu au mai scos-o în lume, nu a avut parte ca celelalte fete de vîrsta ei, să meargă duminica în centru, la joc, nu a avut parte să fie curtată de cineva, familia a aranjat o căsătorie cu un bărbat mult mai în vîrstă, iar acuma avea acest băiat…povestea se repeta. Numai ea ştie cum a convins familia soţului, să-i permită să meargă cu băiatul la Izbuc. Numai ea ştie cum a făcut rost de bani pentru călătorie…A sperat într-o minune .

Asta s-a întîmplat în alte vremuri, cînd astfel de intreprindere era, în cel mai bun caz, ridiculizată, de autorităţi, călătoria însăşi cerea mult curaj…Nu trebuia să afle nimeni unde şi cu ce scop a făcut pelerinajul…
Liviu era de încredere şi chiar a adus acasă apă sfinţită, într-o canistră…Acolo era o biserică şi nişte călugări, se facea slujbă afară, la izvor, de sărbătoarea Izvorului Mîntuirii, dar mai discret, nu cu atîta fast ca în zilele noastre. Era, de fapt, o mînăstire care s-a extins după schimbarea de regim din ’89.
De sărbătoarea Izvorului Mîntuirii, oamenii începuseră să facă acest pelerinaj în număr din ce în ce mai mare…
Aşa se face că într-un an, la cererea mai multor părinţi am organizat o excursie . Am anunţat copiii, la şcoală. S-au strîns vreo 30 de copii şi adulţi din comună. Am închiriat « duba » lui Dănuţu’ lu’ Iustin. Ce mizerabilă călătorie ! Eram ca într-un container, dar pînă la Izbuc nu era foarte departe şi toată lumea a considerat că merită efortul. Nici nu costase mult. Am ajuns la sfîrşitul slujbei, dar preotul şi călugării au fost foarte plini de solicitudine, au binecuvîntat şi miruit pe toată lumea, adulţii s-au rugat, copiii la fel, apoi am mers la izvor, însoţiţi de un călugăr, am văzut izbucul, am luat apa sfinţită pentru acasă şi ne-am bucurat de primăvara mult mai înaintată şi mult mai înflorită decît în muntele nostru.